Pour la première fois en 1979, la Fédération Internationale de Gymnastique publie les premiers symboles représentant les principales acrobaties de la gymnastique artistique féminine et offre à la discipline son propre système d’écriture. Il devient un langage universel qui s’inscrit au sein d’un système de notation arbitraire et sportif et dont l’objectif était de perfectionner et d’adapter cette écriture en fonction de l’évolution de la gymnastique et de noter de manière appropriée tous les éléments exécutés lors de compétitions. La gymnastique est une discipline essentiellement visuelle qui propose des centaines d’acrobaties complexes dont la compréhension, l’apprentissage et la notation nécessitent une analyse approfondie. À ceci s’ajoute la construction d’un nouveau système d’évaluation apparu en 2006, qui se veut plus juste et équitable. Cette nouvelle formule est plus complexe, mais s’avère néanmoins nécessaire pour mieux départager les gymnastes. Dans le cadre de ce projet de recherche à l’ANRT, ce nouveau système d’évaluation et l’écriture sur laquelle il repose sont l’occasion de créer de nouveaux supports qui en exposent clairement les bases, pour les rendre plus accessibles et intelligibles. L’étude de ce système d’écriture symbolique a permis de constater la force combinatoire de ce langage. Ainsi, l’ambition est de proposer un système typographique cohérent qui intègre la grammaire spécifique de cette écriture, dans le but de créer de nouveaux outils interactifs utiles à la notation gymnique.