Pendant l’âge du fer, divers systèmes d’écriture alphabétiques étaient utilisés en Anatolie pour noter les langues anatoliennes et phrygiennes. En tant que pièce finale du puzzle des anciens alphabets anatoliennes (comprenant le Carien, le Lycien et le Lydien), la recherche sur l’encodage de l’écriture sidétique est une étape importante pour compléter l’étude des alphabets de la région de la côte de Pamphylie. Au total, l’écriture Sidétique est composée de 29 lettres contenant à la fois des voyelles et des consonnes, fortement influencées par le grec, établissant des liens avec les contextes culturels et linguistiques divers de l’Anatolie antique.

Similaire aux méthodes de recherche appliquées à d’autres écritures historiques, l’étude des glyphes sidétiques repose principalement sur les vestiges historiques. Ne subsistent qu’un petit nombre d’inscriptions (sur pierre) situées en Turquie et des pièces de monnaie (en fer) dispersées dans des collections du monde entier.

Pour garantir une transcription typographique stable de cette écriture, le principe général de détermination des glyphes est de respecter la nature historique de la forme des lettres (outils d’écriture et techniques de production) tout en incorporant une perspective de composition moderne et unifiée, créant une représentation de l’écriture sidétique adaptée à l’apprentissage, à l’affichage et à la recherche contemporains.